S'abonner

Comment gérer l’arrêt d’une corticothérapie ? - 14/04/14

Doi : 10.1016/j.lpm.2014.01.007 
Jean-Marc Kuhn , Gaëtan Prévost
 CHU de Rouen, service d’endocrinologie, diabète et maladies métaboliques, 76230 Bois-Guillaume, France 

Jean-Marc Kuhn, CHU de Rouen, service d’endocrinologie, diabète et maladies métaboliques, 147, avenue du Maréchal-Juin, 76230 Bois-Guillaume, France.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 7
Iconographies 1
Vidéos 0
Autres 0

Points essentiels

Le traitement prolongé par corticoïdes anti-inflammatoires est responsable d’une mise au repos de la sécrétion corticotrope hypophysaire.

L’interruption brutale de la corticothérapie expose potentiellement au risque de survenue d’une défaillance surrénalienne aiguë, en particulier si le patient est soumis à un stress d’intensité importante.

L’inertie de la remise en route de la sécrétion des facteurs hypothalamiques stimulateurs (CRH et AVP), d’une part, et de l’ACTH (et consécutivement surrénalienne), d’autre part, risque de ne pas permettre d’adapter la sécrétion glucocorticoïde aux nécessités de réponse au stress.

Si un traitement par corticoïdes de durée brève (<3 semaines) n’expose pas à ce risque, leur administration sur une période plus prolongée, et a fortiori si la posologie est élevée, rend nécessaire d’évaluer la qualité de la sécrétion corticotrope. Ceci doit être effectué avant de considérer que l’arrêt est dénué de risque ou au contraire qu’il existe potentiellement et qu’il est nécessaire de mettre en route, en relais, un traitement de substitution par hydrocortisone.

La mesure de la cortisolémie matinale possède déjà une valeur diagnostique importante. Elle sera complétée, si nécessaire, par une évaluation dynamique.

Parmi les différentes investigations disponibles, le test au Synacthène®, de réalisation aisée et utilisant au mieux 1μg de β1-24 ACTH, apparaît celui qui permet de répondre le plus finement à cette question et de choisir l’attitude pratique la plus adaptée.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Key points

A prolonged treatment with anti-inflammatory corticosteroids induces an inhibition of ACTH secretion from pituitary corticotroph cells.

An abrupt interruption of such a treatment potentially leads to the risk of an acute adrenal failure, in particular in stressing situations.

The inertia in reactivation of the secretion of the stimulating hypothalamic factors (CRH and AVP) and consecutively of ACTH can be responsible for an inability to adapt the secretion of glucocorticoids in response to stress.

A short-time treatment (<3weeks) with anti-inflammatory corticoids does not expose to this risk. On the contrary, a more prolonged treatment, especially with high daily doses, needs to perform an evaluation of the level of corticotroph secretion. This evaluation should be done before to consider that either stopping the treatment is out of risk or if the initiation of a substitutive treatment with hydrocortisone is required.

The measurement of morning plasma cortisol level already provides a significant information. As to whether that is needed, a dynamic evaluation can be performed.

Among the available tests, the Synacthen® test, easy to perform and using at best 1μg of β1-24 ACTH, appears the most finely informative to answer this question and to choose the most adapted follow-up.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2014  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 43 - N° 4P1

P. 453-459 - avril 2014 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Éducation thérapeutique dans l’insuffisance surrénale : un outil encore insuffisamment utilisé pour éviter ou traiter précocement l’insuffisance surrénale aiguë
  • Laurence Guignat
| Article suivant Article suivant
  • Consultation génétique des phéochromocytomes et paragangliomes
  • Catherine Cardot-Bauters, Malika Ainaouï, Lucie Coppin, Pascal Pigny

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.